À une époque où la communication ocnstitue l'épine dorsale du progrès, on ne saurait trop insister sur l'importance d'une bonne attribution des fréquences. C'est particulièrement vrai pour les pays arabophones d'Afrique du Nord (Soudan, Mauritanie, Somalie et Libye). Ces nations collaborent pour garantir l'efficacité des tableaux nationaux d'attribution des fréquences (TANAF). Une réunion de coordination s'est tenue du 27 au 31 août 2023 au Caire, en Égypte. Elle a marqué une étape importante dans cette direction.
La réunion de coordination avait un objectif clair : préparer et harmoniser l'élaboration du tableau national d'attribution des fréquences dans les pays arabes nord-africains participants. Ce document essentiel définit les fréquences désignées pour divers services de communication tels que la radiodiffusion, les télécommunications, etc. En veillant à ce que les fréquences de chaque pays soient optimisées, la coordination permet d'éviter les interférences, d'optimiser l'utilisation du spectre et, en fin de compte, de favoriser de meilleurs réseaux de communication. Toutefois, ces pays sont confrontés à des défis uniques, qui découlent principalement de leur situation en matière de sécurité. Les environnements politiques et sécuritaires délicats du Soudan, de la Mauritanie, de la Somalie et de la Libye nécessitent des dispositions logistiques et opérationnelles particulières.
La coordination de l'attribution des fréquences dans une région est une tâche complexe, qui nécessite l'alignement de diverses parties prenantes. Les nations participantes ont démontré qu'elles comprennent le rôle que joue la connectivité dans la croissance économique, le développement social et la stabilité politique. À une époque où le progrès mondial dépend de la communication et de la connectivité, les efforts du Soudan, de la Mauritanie, de la Somalie et de la Libye pour créer une attribution harmonisée des fréquences sont louables.
Une initiative conjointe de l'UA, de l'UE et de l'UIT
